
Quel que soit l’appareil concerné, s’il dispose d’un écran LCD, la première chose à faire pour optimiser sa charge est de baisser la luminosité de la dalle. Cette opération est également valable pour les écrans dotés d’un rétroéclairage à LED, moins gourmand
que le rétroéclairage classique. L’idéal est de réduire à néant cette luminosité. Bien entendu, pour conserver son appareil dans de bonnes conditions d’utilisation, il faut prendre cette règle avec parcimonie. Selon l’éclairage de l’endroit, l’œil de l’utilisateur saura bien trouver un bon compromis entre autonomie et lisibilité.

Le mode performance


Un transportable pour joueur
ne possèdera pas la même endurance qu’un petit netbook. Ce sont donc les composants d’un PC qui déterminent tout d’abord son autonomie. Dans le choix des composants, on relèvera qu’Intel est le meilleur fondeur de CPU à l’heure actuelle. Ses familles de processeur pour PC portables consomment peu. Et c’est sans compter sur les Atom qui bataillent depuis juin 2008 contre les Watts (2,5 Watts pour un Atom N270). Pour ne pas perdre les bénéfices d’un processeur qui consomme peu, il faut également regarder du côté de la carte graphique.

Quand la 3D tue l'autonomie
Si le PC possède un système à double carte, une simple et une performante, c’est l’idéal. Dans le cas où l’on se trouve face à une carte graphique dédiée d’Ati ou de nVidia, on peut être sûr qu’elle grignotera allègrement la batterie, même en calculs 2D. Intel est souvent décrié pour ses GMA peu performants face à la concurrence. Au moins, ils consomment peu.
Cette norme apparue en 2004 a été mise en place par un conglomérat de grandes marques afin de déterminer un « Standard de batteries rechargeables pour ordinateur portable. » Mise à jour depuis, elle permet d’éviter que certaines batteries n’explosent devant leurs propriétaires à cause d’une mauvaise conception. Les marques rappellent donc régulièrement leurs produits, si besoin est. Le dernier rapatriement de masse date du mois d’octobre 2006 où près de 10 millions de batteries Sony avaient été rappelées suite à l’incendie d’une batterie Sony dans un portable Dell au Japon.
Chaque ordinateur portable dispose d’un gestionnaire d’alimentation consacré à la ou aux batteries embarquées. Celui-ci propose généralement plusieurs configurations. Par exemple, sous Windows Vista, il existe trois modes : Performance, Standard et Economie d’énergie. Tout comme le mode Stamina dont il est fait référence plus haut, il est préférable d’utiliser l’économie d’énergie si l’utilisation effective de la machine ne requiert pas trop de ressources à l’instant T.
Les processus en exécution

La seconde méthode est plus simple. Il faut ouvrir une fenêtre « exécuter » disponible à partir du menu « Démarrer ». On y saisit la commande suivante : MSconfig. Une fois exécutée, elle ouvre une fenêtre d’options. Le dernier onglet est consacré aux programmes lancés au démarrage suivis de leurs chemins d’accès. Il n’y a plus qu’à choisir lesquels ne pas démarrer lors de la mise sous tension.
Défragmenter son disque dur
On parle généralement de la défragmentation pour redonner un peu de puissance à un ordinateur qui tourne au ralenti. En réorganisant ses secteurs, le disque dur fera moins d’aller-retour pour transmettre ses informations. La conséquence directe est une vitesse de travail augmentée. De fait, on gagne
en temps et donc en énergie.

Le flash, c'est beau, mais...
Dernier point logiciel : le surf réfléchit. Le Web 2.0 est bourré de lecteur et d’animation en flash. Ce mode de diffusion nécessite beaucoup de ressources et donc une plus forte alimentation en énergie pour les composants. Pour faciliter la navigation et durer plus longtemps sur la Toile en mobilité, il est conseillé d’utiliser un bloqueur de flash tel que Flashblock pour Firefox.
Depuis des années, on entend qu’il faut entièrement vider une batterie neuve avant de la recharger. C’est faux. Il faut au contraire la charger au maximum puis la décharger jusqu’à 5 % de sa capacité. En dessous de ce seuil, l’accumulateur n’a plus assez d’énergie pour alimenter son circuit interne. On endommagerait alors la batterie jusqu’à lui faire perdre d’un seul coup 20 % de sa capacité. Répéter plusieurs fois cette opération de charge/décharge permet de calibrer le système de mesure de l’autonomie d’un nouvel accumulateur. Il est bon de recalibrer sa batterie une fois par mois de cette manière. Contrairement à ce qui se dit, ce n’est pas pour le roder.
Attention aux chargeurs no-name
Nous avons vu au début de cet article qu’il fallait faire attention aux batteries no-name. On peut appliquer ce principe de précaution aux chargeurs. Mal finis dans certains cas, ils peuvent endommager un matériel en ne coupant pas le courant lorsque la batterie est chargée, ce qui est peu sécuritaire, voire dangereux. Pour achever cet aparté, on notera également que des fabricants de batteries no-name pour téléphone, PDA ou encore baladeur utilisent dans leurs produits des systèmes électroniques plus petits que la normal, voire même inexistant. La batterie est alors une bombe en puissance, sans aucune sécurité.
On s’entend alors dire qu’une batterie ne dispose que de 500 ou 1000 cycles de recharge. C’est vrai. Mais attention, un cycle de charge équivaut à une recharge complète à 100 %. Par exemple, recharger une batterie à 50 % ne correspond qu’à un demi-cycle. Deux recharges de 50 % sont nécessaires pour user un cycle. Aussi, il ne faut pas craindre de brancher ses appareils sur secteur dès qu’on en a l’opportunité.
Quand ça chauffe trop...
La température tient une place prépondérante dans la durée de vie d’une batterie. En effet, en dessous de 0°C, le lithium se concentre autour des électrodes. Au-dessus de 45 °C, la pression est trop grande pour qu’une charge soit exécutée dans de bonnes conditions. À l’heure actuelle si la température de la batterie est au-dessus de 45°C, son circuit électronique peut dans certains cas lui faire croire qu’elle est pleine afin d’éviter toute charge. Ce procédé n’étant pas généralisé, il convient de retirer la batterie lorsque l’ordinateur (sur secteur) atteint une température élevée. Cela se produit surtout lorsque la ou les cartes graphiques fonctionnent à plein régime ou, plus simplement, avec un ordinateur mal assemblé.
Si une batterie n’est pas utilisée pendant longtemps, l’idéal est de la charger à 40 % avant de la stocker. Au-delà, la pression est trop forte et abîme les accumulateurs. En dessous de 40 %, la batterie risque d’atteindre trop rapidement le 0 % qui lui est fatal. Cette opération des 40 % doit être faite en charge et non en décharge. Cela permet de voir le niveau réel de la batterie et non l’autonomie estimée par le système d’exploitation. On rappelle que celle-ci dépend principalement des applications en activité sur le système.
Elles aiment le froid
Pour limiter la perte sèche d’énergie (7 % par mois pour une batterie au repos), il est préférable de conserver sa batterie dans un endroit sec et frais, même froid. L’idéal est en fait d’atteindre 0°C. À cette température, le Li-ion se fixe aux électrodes et se conserve mieux. Après un an, il restera toujours 98 % des 40 % initiaux. Notons qu’une batterie s’use d’elle-même au court du temps du fait de l’oxydation de ses cellules. Aussi n’espérez pas retrouver votre batterie de portable en pleine forme après lui avoir fait passer quelques années au placard.
Elles n'aiment pas la poubelle
Lors du stockage, il est utile de nettoyer une fois par mois les connecteurs en métal à l’alcool pour pérenniser leur conductivité. Enfin, achevons en rappelant qu’il ne faut pas jeter ses vieilles batteries à la poubelle, ni même les incinérer. Elles sont pleines de substances toxiques qui doivent être traitées par des entreprises spécialisées. Pour en connaître les adresses, renseignez-vous auprès de votre revendeur habituel.
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